mardi 10 décembre 2013

The Ocean at the End of the Lane

Titre : The Ocean at the End of the Lane 
Auteur : Neil Gaiman
Pages : 178 
Mon avis : 5/10


Revenant dans la ville de son enfance pour assister à des obsèques, un jeune homme se remémore la rencontre qui a marqué sa vie lorsqu’il avait sept ans, avec Lettie Hempstock, une des habitantes de la ferme voisine. 




Je suis un peu restée sur ma faim car l’intrigue est d’une simplicité déconcertante et l’histoire très brève. J’ai même l’impression d’avoir mal compris l’essence du livre, d’avoir raté quelque chose (en termes d’expérience de lecture). Alors que dans Coraline ou L’Étrange Vie de Nobody Ownens, on vit (j’allais écrire « réellement », mais non…) intensément l’action avec le personnage principal.

Pour ces raisons, je ne le présenterais pas comme le livre idéal pour découvrir Neil Gaiman. Cela n’empêche pas une certaine consistance grâce à des thèmes que l’on retrouve dans Coraline par exemple : la famille, la trahison, la peur, la femme malfaisante, ainsi qu’un personnage principal toujours aussi attachant et duquel se dégage une certaine « pureté ». J’avais eu le même sentiment avec Coraline et Nobody Owens. Ce sont des enfants introvertis mais très intelligents, et qui se sont tous heurtés plus ou moins violemment au mur qui sépare leur monde de celui des adultes.  D’où cette impression de pureté, car ils ne sont pas encore polis par les convenances et le pragmatisme adulte. C'est aussi cela qui fait de Neil Gaiman un très bon auteur. 


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