Titre : La Tombe des Lucioles
Auteur : Akiyuki Nosaka
Pages : 135
Mon avis : 9/10
Petite pause dans mon marathon Trône de Fer.
J’avais vu le film d’animation Le Tombeau des Lucioles du célèbre Miyazaki, et j’ai découvert qu'il était en fait adapté d’un livre… que je me suis bien sûr empressée de lire,
vu comment j’avais été émue par le film.
Une histoire simple : deux jeunes Japonais sont
livrés à eux-mêmes lors des bombardements pendant la Seconde Guerre Mondiale. En
mettant le focus sur deux personnages, on raconte l'épreuve de milliers de
civils pendant n’importe quelle guerre.
Ce livre se lit en à peine deux heures et perturbe notre chère existence confortable.
Peu de dialogues, puisque la majeure partie de l’histoire
est racontée du point de vue du jeune Seita qui prend en charge sa petite sœur Setsuko
après l’incendie de leur maison, et c’est ce point de vue là qui selon moi surpasse
le film.
En effet, on accède aux souvenirs et à tous ses sentiments et
sensations : la douleur, l’air irrespirable, l'odeur des cadavres, la crasse, la faim, la
privation, puis la solitude, la survie, la dénutrition… C’est cette gradation dans
toute la trame narrative qui fait que l’on vit et dépérit en même temps que nos
petits personnages, et c’est ce qui fait, je pense, que le livre comme le
film sont si bouleversants.
*** EDIT ***
Petit point langue : je me suis penchée sur la différence de traduction des titres avec "tombe" pour le livre et "tombeau" pour le film.
Un tombeau est un monument funéraire et donne un aspect plus solennel. De plus, on érige un tombeau (alors qu'on creuse une tombe...). Les personnages tendent donc plutôt à être glorifiés dans la version film, où on veut marquer les esprits et qu'on se souviennent d'eux.
*** EDIT ***
Petit point langue : je me suis penchée sur la différence de traduction des titres avec "tombe" pour le livre et "tombeau" pour le film.
Un tombeau est un monument funéraire et donne un aspect plus solennel. De plus, on érige un tombeau (alors qu'on creuse une tombe...). Les personnages tendent donc plutôt à être glorifiés dans la version film, où on veut marquer les esprits et qu'on se souviennent d'eux.
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