Titre : Couleurs de l'incendie
Auteur : Pierre Lemaitre
Auteur : Pierre Lemaitre
Pages : 544
Mon avis : 5/5
Monsieur Lemaitre s'est surpassé dans ce deuxième tome, la suite d'Au revoir là-haut.
L'histoire débute en 1927 avec la mort de Marcel Péricourt, le père d'Édouard Péricourt qu'on a bien connu dans l'ouvrage précédent.
Situations cocasses, descriptions des personnages, le cynisme est à son sommet. Étrangers, handicapés, riches, pauvres... personne n'est épargné, j'adore.
C'est également une réelle réflexion sur la société française à cette époque : séquelles de la guerre, entrepreneuriat, politique, relations hommes-femmes, de classes, médias, finances. Cet arrière-plan peut-être un peu plus "costaud" est dépeint avec une grande précision et enrichit encore plus l'intrigue.
Elle se concentrait des heures sur des détails secondaires, sur le Titanic, elle aurait commencé à repeindre les transats.
- Une rubrique qui dirait tout haut ce que les gens pensent tout bas.
- Un billet d'humeur, en quelque sorte ?
- Si vous voulez, mais alors de mauvaise humeur, parce que les gens préfèrent se plaindre, c'est connu ! Il faut que ça ait de la tenue, c'est pour cela que j'ai pensé à vous...
- De la tenue...
- Absolument ! Une chose que les lecteurs adorent, c'est d'imaginer que des gens plus intelligents pensent les mêmes choses qu'eux. Ça les flatte. Mais aussi, pour être lu, il faut de la simplicité. C'est affaire de dosage.
Mon avis : 5/5
Monsieur Lemaitre s'est surpassé dans ce deuxième tome, la suite d'Au revoir là-haut.
L'histoire débute en 1927 avec la mort de Marcel Péricourt, le père d'Édouard Péricourt qu'on a bien connu dans l'ouvrage précédent.
Situations cocasses, descriptions des personnages, le cynisme est à son sommet. Étrangers, handicapés, riches, pauvres... personne n'est épargné, j'adore.
C'est également une réelle réflexion sur la société française à cette époque : séquelles de la guerre, entrepreneuriat, politique, relations hommes-femmes, de classes, médias, finances. Cet arrière-plan peut-être un peu plus "costaud" est dépeint avec une grande précision et enrichit encore plus l'intrigue.
Elle se concentrait des heures sur des détails secondaires, sur le Titanic, elle aurait commencé à repeindre les transats.
- Une rubrique qui dirait tout haut ce que les gens pensent tout bas.
- Un billet d'humeur, en quelque sorte ?
- Si vous voulez, mais alors de mauvaise humeur, parce que les gens préfèrent se plaindre, c'est connu ! Il faut que ça ait de la tenue, c'est pour cela que j'ai pensé à vous...
- De la tenue...
- Absolument ! Une chose que les lecteurs adorent, c'est d'imaginer que des gens plus intelligents pensent les mêmes choses qu'eux. Ça les flatte. Mais aussi, pour être lu, il faut de la simplicité. C'est affaire de dosage.
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