mercredi 17 juillet 2019

Une colonne de feu

Titre : Une colonne de feu
Auteur : Ken Follett
Pages : 992
Mon avis : 2/5


Me voilà tout en joie à l'idée de retrouver nos habitants de Kingsbridge en 1558, pour le troisième tome d'une saga qui avait commencé en 1135. 

La déception s'installe progressivement quand on retrouve les mêmes schémas narratifs et les mêmes ficelles utilisées par l'auteur : une galerie de personnages qui n'émeut plus, des descriptions à l'emporte-pièce, complots et double complots s'enchaînent autour d'un seul et unique thème : la religion (comprendre : les Protestants vs les Catholiques). 

Disparus, les coups-bas entre ouvriers sur le chantier de la cathédrale, la gué-guerre entre le Comte et les villageois, ou encore ces moines qui tendaient la main aux plus démunis. Il faut bien voir ce roman non plus comme une fresque historique, mais comme un mille-feuille dont les couches s'apparentent aux différentes parties de la population : ouvriers, commerçants, bourgeois, clergé, comtes, ducs, puis les rois et les reines. Parmi cela, quelques espions et agents doubles permettent d'articuler les différents complots qui se résument finalement au camp A cherchant à détrôner tel monarque du camp B et ce au nom de sa propre conception du christianisme. 




Le roman est pourtant une véritable fenêtre sur un pan de l'histoire entre l'Angleterre, la France et l'Espagne (et on aime Ken Follett pour ça), mais le thème de la religion a été surexploité, au détriment des personnages qui n'ont plus aucune âme, rendant pénible de terminer le livre. 



Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire